Je n'aime pas rester sur un échec!
Alors, à défaut de me lancer dans une carrière théatrale à succès, j'ai décidé de reprendre l'étude d'une langue étrangère.
Et là, c'est le drame!
Bon, ça fait toujours un drôle d'effet de reposer ses fesses dans une salle de cours après tant d'années, mais au moins, il y avait de l'animation!
J'ai, évidemment, choisi la mauvaise place! ou classe, carrément.
Explications:
-lorsque je suis arrivée, Mme la professeure m'a invitée à m'asseoir. Pendant que je m'installais, mon voisin a bougé, visiblement pour ne pas être à ma proximité immédiate:ça fait toujours plaisir;
-ma voisine a remporté un vif succès auprès de moi! Cette dame d'un âge certain a commencé à raconter sa vie, sans être interrompue par la prof qui doit avoir quelques années de moins qu'elle. Résultat: une demie-heure plus tard, le cours n'avait toujours pas commencé.
-lorsqu'il a commencé, ça a été un festival. Tout d'abord, ma voisine suçait une pastille bruyamment tout en continuant de brailler et cracher par la même occasion, le tout en se balançant sur sa chaise. Elle me touchait à chaque fois et faisait trembler la table: impossible d'écrire.Nous devions répéter, après la professeure, des mots qui étaient inscrits sur une feuille,chacun à notre tour, et l'on n'entendait manifestement que ma voisine. Elle parlait en même temps que la prof, en même temps que tout le monde. Elle répondait à la place des autres et ajoutait des commentaires à tout. Quant à moi, je n'entendais pas les explications de la prof et étais, forcément, incapable de répéter avec la bonne prononciation. Malgré mes regards désespérés auprès de la prof et furibards à ma voisine, cela a duré pendant une éternité heure et demie.
-il y a eu une variante: ma voisine s'est mise à lâcher des pets sournois et délicatement parfumés. Je me suis consolée en me disant que ce n'était peut-être pas pour moi que le monsieur du début s'est déplacé.
-à la fin, nous avions des passages de plus en plus longs à dire. Impossible pour moi, ne serait-ce que d'entendre les autres le faire. Aussi, lorsque mon tour est arrivé, je me suis bouchée une oreille et ai carrément arrété de parler en attendant que ma voisine ferme sa grande gueule se rende compte du fait qu'elle me gène (et les autres aussi, sûrement). Mais non, trop absorbée, elle ne m'a prété aucune attention. Enfin, la professeure l'a appelé par son prénom. Elle s'est tue 3 secondes.
J'ai enfin pu dire que je ne m'entendais pas. Cela l'a fait rire (et postillonner sur moi).
-pendant ce temps, cette brave dame discutait également avec son voisin qui, à quarante ans passés, trouvait très drôle de faire exprès de balancer des jeux de mots pourris toutes les 5 minutes. Eh ben, ces deux là se sont bien trouvés!
-150 euros l'année pour supporter ça: ce sera sans moi! Malheureusement, il n'y a pas d'autres cours pour débutants et ma voisine a déjà payé, donc elle viendra.
Trouver un terrain d'expression ne veut pas dire empêcher les autres de communiquer en les écrasant. Il est dommage que la professeure n'ait pas eu l'autorité ou le courage de rappeler gentiment à l'ordre les gens.J'aurais pu le faire, mais après une heure et demie de pets, crachats, mauvaises odeurs et autres hurlements, il valait mieux que je m'abstienne. (Où es-tu machine à baffe?!)
Je ne manie pas la langue de bois et cette dame là, je lui donne un zéro pointé.
Nais' 29/09/2012 17:58
Pierrette Richard 29/09/2012 21:33
gilbertilo 29/09/2012 11:46
Pierrette Richard 29/09/2012 21:31
cafardages 29/09/2012 10:55
Pierrette Richard 29/09/2012 21:31
khanel3 29/09/2012 04:18
Pierrette Richard 29/09/2012 09:10
Corinne 28/09/2012 23:14
Pierrette Richard 29/09/2012 09:10
myrtille 28/09/2012 23:08
Pierrette Richard 29/09/2012 09:06