Une journée, comme je les aime, une fête perpétuelle!
Je partis, donc, de très tôt matin (levée à 5h30 tout de même), pour une réunion.
Je pris le 1er bus.
J'arrive à la gare et m'aperçois que le 1er TGV est supprimé: le mien, bien sûr!
Rejointe par un collègue, nous prenons le train suivant: un TER qui fait TOUS les arrêts.
D'ailleurs, il y a une nouveauté dont je me serais bien passée: avant chaque redémarrage, une sonnerie stridente qui finit en sifflet aigu. J'ai été obligée de me boucher les oreilles à chaque fois: trop sympa!
Bref, nous arrivons donc à destination, à la bourre et sous une pluie battante.
N'étant pas une habituée des histoires qui se finissent aussi bien, il a malheureusement fallu que je me donne en spectacle à la gare d'arrivée.
J'avoue ne pas être au niveau de la majorette de Corinne, mais j'ai quand même eu peur.
Avec la grâce poisse et la distinction qui s'imposent à moi, je me suis ramassée...sur la voie.
Eh oui! En fait, il fallait passer par un petit passage en bois par dessus les voies et apparemment, ma démarche dynamique n'a pas joué en ma faveur!
Le pied gauche est parti en avant, le pied droit est resté bloqué par le rail. Je me suis retrouvée en grand écart avec les mains en avant!
Le meilleur, c'est quand j'ai relevé la tête pour voir mon collègue écrouler de rire (et qui ne m'a pas aidée à me relever, bien sûr!).
Je suis, donc, arrivée en réunion pleine de boue et avec quelques égratignures, mais je m'en sors bien. Même mon pantalon a tenu!
Enfin, j'ai constaté avec plaisir que les participants locaux ne s'étaient pas donnés la peine d'arriver à l'heure...et la réunion a même été écourtée...
Je suis repartie prendre le train...
La SNCF m'a donné la voie...